Les hirondelles de Kaboul

Mise en scène de Sèdjro Giovanni Houansou, texte de Jasmina Khadra adapté par Didier Nassegande ; une production de l’Atelier nomade.
Avec Mauricette Togni, Ornella Fagnon, Jean-Louis Kédagni, Germain Oussou, Carlos Zinsou Adékambi, Fed Boumpoutou, Trida Zohou (comédiens), Toffi Junior (musicien), Habdul Babanama, Douriyath Dansou (régie son et lumière), Achille Sènifa (scénographie, décor et costumes).

« Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là des exécutions publiques, les Talibans veillent. La joie et le rire sont suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l’obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n’a  plus d’autres histoires à offrir que des tragédies. Le printemps des hirondelles semble bien loin encore… Un cri déchirant au cœur de la nuit de l’obscurantisme » (Giovanni Houansou).

Sèdjro Giovanni Houansou est comédien, metteur en scène, auteur-écrivain, gestionnaire de projets et consultant en gouvernance et démocratie. Il co-fonde plusieurs structures artistiques puis se consacre à l’écriture dès 2012. Ses œuvres (Sept milliards de voisins Courses au soleil, La Rue bleue, Les Inamovibles, Les envahi.e.s, Il pleut des humains sur nos pavés, etc.) reçoivent des distinctions prestigieuses (nomination aux Plumes dorées au Bénin en 2012, finaliste du Prix RFI Théâtre en 2016 et 2017, lauréat du Prix Théâtre RFI en 2018, Grand Prix Littéraire du Bénin en 2019, lauréat en 2021 du Prix Bernard Marie Koltès des lycéens décerné par le Théâtre National de Strasbourg). Il jouit ainsi d’une belle exposition médiatique et de l’appui de l’Institut français de Paris, de la Cité internationale des arts, du Centre national des Écritures Dramatiques de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, pour des résidences d’écriture et de création.

Ce spectacle sera repri à l’IF de Parakou le samedi 25 février.