En 2020, Karimi Chouyouti ouvre, à Porto Novo, sa ville natale, la galerie « Case nomade ».
Cinq ans plus tôt, il fonde un lieu de résidence, « l’AvantGarden », au sein duquel il fait converger ses centres d’intérêt que sont les arts visuels et l’agro-écologie. Artistes du Bénin et d’ailleurs y trouvent une caisse de résonnance reconnue, pour leurs productions artistiques. L’Institut français du Bénin se réjouit d’accueillir cette exposition collective « carte blanche ».
Karimi Chouyouti
En tant qu’artiste, le bois de cocotier est son matériau de prédilection, sur la thématique du tabouret, dont il explore toutes les déclinaisons : utilitaires, symboliques, décoratives, historiques… Karimi Chouyouti travaille également sur une série de personnages anthropomorphiques. Il souhaite continuer à promouvoir les différentes possibilités que recèle le bois de cocotier, un bois solide au faible impact écologique, et à en populariser l’usage à travers ses créations multiformes…
Doto Kuassi
Né en 1988 à Cotonou, Doto Kuassi a émergé sur la scène artistique contemporaine grâce à une quête inlassable d’identité plastique et une exploration multidisciplinaire de l’art comme outil de bien-être. Son univers pictural est un mélange vibrant d’influences variées. Sa maîtrise des mediums, de la peinture aux installations, témoigne d’une originalité et d’une versatilité remarquables. Son travail se distingue par une fusion unique entre art, écologie et culture africaine. Inspiré principalement par les plantes, Kuassi les transforme en personnages emblématiques qui portent des messages sociétaux forts. Son style artistique, à la croisée de Basquiat et Picasso, intègre une touche d’originalité qui s’émancipe de ce tandem, créant ainsi une signature visuelle propre.
Dechris Mukunya Ilunga (République démocratique du Congo)
Dechris est le premier artiste africain non béninois que Case Nomade présente en décembre 2023. Après avoir fait ses humanités artistiques et obtenu une licence en peinture en 2015, Dechris a commencé sa carrière professionnelle en 2016, dans l’atelier de l’artiste Roger Botembe à Kinshasa. Il rejoint les ateliers Sahm, à Brazzaville, avant de rentrer à Kinshasa, où il travaille depuis dans son atelier situé à Limete-Salongo.
La puissance allégorique de ses toiles frappe au premier regard, jouant sur une esthétique mettant en scène la conflictualité de la beauté. Articulant son travail autour des questions liées aux problématiques de l’énergie dans toutes ses variantes, l’artiste Mukunya explore différents éléments iconiques qui renvoient directement et indirectement à ce registre. Les références à sa culture luba constituent un deuxième leitmotiv de son inspiration.
